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Le thé à la menthe marocain (en arabe shāy bi-l-nanāʿ, communément appelé atay en dialecte) est une infusion chaude à base de thé vert chinois (traditionnellement de la variété Special Gunpowder) préparée avec des feuilles de menthe fraîche – typiquement la menthe Nanah marocaine – et une généreuse quantité de sucre. Cette combinaison de thé vert intense et de menthe parfumée et sucrée est devenue le symbole même de l'accueil au Maroc.
Ce n'est pas un hasard si le thé à la menthe est considéré comme la boisson nationale dans tout le Maghreb : il est consommé plusieurs fois par jour, de l'aube au crépuscule, en toute saison et en toute occasion. Si vous êtes invité dans une maison marocaine, on vous offrira toujours un plateau de thé fumant en signe de bienvenue et de cordialité ; le refuser serait même considéré comme un geste impoli.
Au Maroc – pays à l'hospitalité proverbiale – une simple tasse de thé "vaut plus que mille mots" : c'est un geste d'amitié et de respect qui crée immédiatement une atmosphère conviviale. C'est pourquoi le thé marocain est surnommé avec humour "whisky berbère" par les locaux, pour indiquer ironiquement la boisson sociale par excellence du pays (rigoureusement non alcoolisée, mais capable de rythmer la vie quotidienne mieux que n'importe quel autre breuvage !).
Le thé à la menthe marocain est bien plus qu'un mélange d'eau, de thé, de menthe et de sucre : c'est une identité culturelle en verre, un rituel de partage que les Marocains portent dans leur cœur et offrent avec fierté à quiconque franchit leur porte.
Vous voulez recréer chez vous l'authentique thé à la menthe marocain ? Sur Terzaluna, vous trouverez le Thé Vert Special Gunpowder, soigneusement sélectionné pour vous offrir la même qualité qui accompagne les rituels du Maghreb. Il suffit de quelques feuilles de menthe fraîche et d'une touche de sucre pour ramener dans votre tasse le charme des marchés de Marrakech.
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Comment le thé est-il arrivé dans un pays comme le Maroc, aujourd'hui son plus grand consommateur de thé vert au monde ? L'histoire est fascinante et nous ramène des siècles en arrière.
On raconte que la première apparition du thé au Maroc remonte au XVIIIe siècle, sous le règne du sultan Mulay Ismāʿīl. À cette époque – vers la fin du XVIIe siècle – la reine Anne de Grande-Bretagne offrit en cadeau au sultan quelques caisses de thé vert. C'était un geste diplomatique de reconnaissance, pour remercier Mulay Ismāʿīl de la libération de certains prisonniers anglais.
Ce présent exotique suscita la curiosité à la cour : le sultan (semble-t-il déjà grand amateur de sucre) apprécia la nouvelle boisson au point de créer une "division du thé" au palais, et bientôt le thé chinois devint une présence régulière parmi l'élite marocaine. Pendant quelques décennies cependant, la consommation resta limitée aux cercles aristocratiques, également contestée par certains religieux au début.
Il faut attendre environ un siècle pour que le thé devienne vraiment populaire parmi la population. L'événement clé fut la Guerre de Crimée au milieu du XIXe siècle : en 1854, le blocus naval des ports baltes laissa les marchands anglais avec du thé vert chinois invendu, qu'ils cherchèrent à écouler vers le sud.
Les navires britanniques accostèrent ainsi sur les côtes marocaines – dans des ports comme Tanger et Essaouira – déchargeant de grandes quantités de thé. En peu de temps, le thé vert devint plus accessible et commença à se répandre dans tout le Maroc, grâce aussi à une conjoncture particulière : vers 1870, une grave crise alimentaire frappa le pays, mais le thé resta l'un des rares biens d'importation disponibles, assumant même le rôle de produit de réconfort populaire en ces temps difficiles.
Il y a un détail fondamental : le thé vert importé par les Anglais était initialement de qualité médiocre et avait un goût très amer et astringent, peu apprécié des palais locaux. Les Marocains eurent cependant une idée de génie : pour rendre cette infusion plus agréable, ils commencèrent à y ajouter les feuilles de menthe Nanah, déjà cultivée au Maroc, ainsi que de grandes quantités de sucre.
La menthe fraîche adoucissait et parfumait le thé, atténuant son amertume, tandis que le sucre apportait la douceur nécessaire pour conquérir définitivement les goûts marocains. C'est ainsi qu'est née la recette traditionnelle du thé à la menthe que nous connaissons. Ce qui avait commencé comme un cadeau diplomatique s'était transformé en un rituel quotidien national : le thé à la menthe était désormais la boisson de l'hospitalité marocaine, indispensable en fin de repas et compagnon fidèle de chaque moment de convivialité.
Au Maroc, offrir le thé à la menthe aux invités est un devoir : chaque famille garde précieusement son service à thé, prêt à apparaître sur la table dès qu'un invité arrive. Servir un plateau de thé fumant est la manière la plus authentique de dire "bienvenue" : le maître de maison tend le premier verre avec un sourire, invitant à partager du temps et une conversation.
Refuser le thé serait impensable – presque une offense – car cela reviendrait à décliner l'accueil de celui qui vous reçoit. Au contraire, accepter et siroter calmement au moins deux verres signifie entrer en harmonie avec les rythmes et le cœur de la vie marocaine.
Il n'est pas surprenant que sur les marchés et dans les boutiques, il soit d'usage qu'un commerçant offre également le thé aux clients lors d'une négociation : c'est un geste de cordialité qui va au-delà de la simple affaire. Le thé à la menthe est tellement ancré dans le quotidien local qu'il coule à flots dans les maisons et les cafés de tout le pays.
Mais la tradition du thé marocain ne se limite pas à la boisson elle-même : autour d'elle s'est développé un véritable rituel cérémonial, transmis de génération en génération. Préparer le thé à la menthe est considéré comme un art et un honneur – généralement réservé au chef de famille ou à la personne la plus âgée et respectée de la maison.
Les gestes sont lents, précis, presque chorégraphiques : de l'agitation des feuilles dans la théière bouillante, au versement du liquide ambré d'en haut, tout se fait avec harmonie et attention. Imaginez la scène : un grand plateau d'argent finement ciselé, sur lequel reposent une théière brillante et une série de petits verres décorés.
Devant les invités assis, le maître de cérémonie soulève la théière d'une main, la portant bien haut au-dessus des verres, et commence à verser le thé en un mince filet doré. Plus le jet tombe de haut, plus des bulles et une légère mousse se forment à la surface – signe d'un thé bien oxygéné et, selon les locaux, encore meilleur.
Ce spectaculaire service en hauteur n'est pas seulement esthétique : il oxygène l'infusion en rehaussant sa saveur, et en même temps, c'est une démonstration de respect envers les invités (on dit que plus on verse de haut, plus l'honneur est grand pour celui qui reçoit le thé). Le moment où le maître de maison remplit les verres est presque solennel : tous observent le filet de thé scintillant remplir un verre après l'autre, libérant l'arôme frais de la menthe.
Chaque geste de la cérémonie prend tout son sens avec des ingrédients de qualité. Sur Terzaluna, vous trouverez le Thé Vert Special Gunpowder, le compagnon idéal pour rendre authentique votre rituel marocain à la maison.
Selon la tradition, chaque invité boira au moins trois verres de thé, l'un après l'autre, en signe d'abondance et de bon augure. À cette coutume s'accompagne un célèbre proverbe touareg qui résume poétiquement l'expérience des trois verres servis consécutivement :
« Le premier verre est doux comme la vie, le deuxième est fort comme l'amour, le troisième est amer comme la mort. »
Ce dicton – né chez les nomades du désert mais répandu dans tout le Maghreb – associe à chaque tour de thé un symbolisme sur les phases de la vie : la douceur initiale, la force intense du moment central, l'amertume finale. En savourant le thé, on passe souvent de discussions légères et joyeuses (douces comme la vie) à des conversations plus profondes et sérieuses (fortes comme l'amour), pour finir dans un silence méditatif respectueux (amer comme la mort).
Il est surprenant de penser qu'un simple rituel de boisson puisse renfermer de tels significations. En effet, pour les Marocains, le thé à la menthe est le rituel d'union par excellence : que l'on soit en famille ou entre amis, dans un village de montagne ou dans un salon citadin, partager le thé signifie créer un moment de convivialité sacrée, où le temps ralentit et la chaleur humaine se diffuse gorgée après gorgée.
Préparer un authentique thé marocain à la menthe est bien plus que suivre une recette : c'est un petit rite cérémonial, codifié par le temps et l'expérience. Au Maroc, la préparation du thé est souvent confiée au chef de famille ou à la personne la plus estimée présente – soulignant l'importance symbolique du moment.
Il ne s'agit pas simplement de verser de l'eau sur des feuilles, mais d'accomplir une série de gestes précis et harmonieux qui exaltent la saveur et la signification conviviale de la boisson.
Pour préparer un parfait thé à la menthe à la manière marocaine, assurez-vous de disposer des bons ingrédients et ustensiles.
Si vous ne trouvez pas de menthe fraîche, ne renoncez pas au rituel : sur Terzaluna, vous pouvez commander la Menthe Nanah ou Menthe Nana séchée, parfaite pour donner à votre thé marocain cet arôme authentique qui sent le souk et l'hospitalité. Il vous suffira de l'ajouter généreusement dans la théière pour recréer chez vous l'atmosphère du Maghreb.
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Théière traditionnelle – Au Maroc, on utilise des théières spéciales en métal, souvent en alliage d'argent ou en acier, décorées de motifs arabesques. Ces théières sont conçues pour aller sur le feu et supporter des températures élevées. Elles ont un long bec courbé qui permet de verser le thé facilement d'en haut sans se brûler.
Les verres sont quant à eux de petits gobelets en verre, souvent décorés de motifs colorés ou dorés. Traditionnellement, le thé est servi sur un plateau rond en métal : la présentation est aussi importante que le contenu !
Tout d'abord, mettez 2-3 cuillères à café de thé vert Gunpowder dans la théière vide et déjà chaude (chauffée avec un peu d'eau bouillante que vous aurez ensuite éliminée). Versez ensuite une petite quantité d'eau bouillante sur les feuilles – juste assez pour les couvrir – et faites tourner délicatement la théière, de sorte que l'eau atteigne toutes les feuilles de thé.
Laissez reposer environ 1 minute, puis versez cette eau de rinçage et jetez-la (faites-la sortir par le bec en tenant le couvercle). Cette étape sert à nettoyer les feuilles de thé de toute poussière et impuretés éventuelles, ainsi qu'à éliminer l'excès d'amertume et à "réveiller" l'arôme du thé.
Insérez dans la théière une belle poignée de feuilles de menthe fraîche (préalablement rincées à l'eau courante). Vous pouvez être généreux : par exemple, un bouquet de 15-20 feuilles, ou même plus si la théière est grande. Juste après, ajoutez le sucre. Au Maroc, on met un ou deux gros blocs de sucre semi-raffiné ; à défaut, 4-5 morceaux ou quelques cuillères à soupe de sucre en poudre feront l'affaire.
À ce stade, remplissez complètement la théière d'eau bouillante (ou juste en dessous de l'ébullition, ~85°C). L'eau doit arriver presque au bord de la théière. Refermez le couvercle et remettez la théière sur le feu à feu moyen-doux, en la portant à nouveau à ébullition pendant environ 2-3 minutes.
À cette étape, thé, menthe et sucre bouillent ensemble, créant la magie de l'infusion aromatique : vous verrez les feuilles de menthe devenir d'un vert plus foncé et le parfum mentholé se répandre dans l'air.
Voici maintenant une étape caractéristique du rituel marocain. Avant de servir le thé, il faut le mélanger et l'oxygéner correctement. Comment faire ? On verse un premier verre de thé de la théière et on le met de côté, puis on verse un deuxième verre et on le met également de côté. À ce stade, on transvase ces verres de thé à nouveau dans la théière. L'opération est répétée plusieurs fois – typiquement 3 fois – en versant et reversant le liquide.
Ce procédé curieux a une double fonction : il mélange parfaitement le thé avec le sucre (qui a tendance à se déposer au fond) et en même temps incorpore de l'oxygène dans l'infusion, rendant son goût plus rond et uniforme. Vous verrez se former à la surface une légère mousse de bulles : c'est un signe que le thé est bien aéré.
La manière traditionnelle de servir le thé marocain est elle aussi un art. On saisit la théière avec assurance, en protégeant éventuellement le bouton du couvercle avec une serviette pour ne pas se brûler, et on verse le thé en tenant la théière élevée en hauteur – même à un demi-mètre au-dessus des verres si vous êtes habile !
De l'embout étroit et recourbé de la théière descend un filet continu de liquide ambré, qui frappe le fond des verres en générant une mousse à la surface. Ce spectacle de versement en hauteur ne sert pas seulement à oxygéner encore plus le thé et à le refroidir légèrement en descendant, mais fait partie de la chorégraphie de l'hospitalité : dans un salon marocain, voir le maître de maison verser le thé avec une main ferme et un geste élégant depuis le haut est un véritable moment fort du rituel.
L'une des richesses du thé à la menthe est que, bien qu'il soit répandu dans tout le Maghreb, il présente de petites variantes locales fascinantes. En changeant de région ou de saison, les ingrédients ajoutés ou les méthodes de préparation peuvent parfois varier.
Dans les communautés nomades du Sahara (comme les Touaregs dans le sud de l'Algérie, au Mali, au Niger), le rituel du thé prend des connotations encore plus particulières. Dans le désert, la menthe fraîche est souvent rare, donc le thé est préparé avec très peu de menthe ou même sans menthe du tout, en utilisant cependant une dose très abondante de thé vert. Le résultat est une infusion extrêmement concentrée, forte et amère – connue sous le nom de thé saharien.
La cérémonie du thé touareg est célèbre pour sa lenteur et sa précision : le thé est traditionnellement servi en trois tours consécutifs, obtenus en utilisant les mêmes feuilles de thé infusées successivement plusieurs fois. En pratique, on prépare un premier thé très fort (l'essence des feuilles, très amer), puis on réutilise les feuilles pour un deuxième tour moins intense mais plus doux (souvent en ajoutant beaucoup de sucre), enfin un troisième tour léger et délicat.
Selon la coutume touareg, chacun des trois verres a une saveur et une signification différente – rappelant justement le proverbe cité précédemment. Préparer le thé dans le désert est un rituel qui peut durer jusqu'à une heure, avec le thé qui bout lentement sur le feu de bois ou de charbon et les convives assis en cercle sur le sable.
En Tunisie et dans certaines régions de l'Algérie, le thé vert à la menthe est également une coutume, mais avec des différences de goût. Souvent en Tunisie, on préfère un thé encore plus concentré et légèrement moins sucré qu'au Maroc. Une particularité typiquement tunisienne est l'utilisation des pignons de pin : il est courant de servir le thé à la menthe avec quelques pignons de pin immergés dans le verre, qui libèrent un arôme résineux particulier et sont ensuite consommés à la fin de la boisson.
Quand l'hiver arrive et que la menthe fraîche devient moins disponible, les Marocains ne renoncent pas à leur thé mais l'adaptent. Entre en scène la chiba, nom dialectal pour la grande absinthe (Artemisia absinthium). Cette plante aromatique au goût amer est utilisée dans certaines régions intérieures du Maroc à la place de la menthe pendant la saison froide.
Le résultat est un thé au goût plus intense, herbacé et amer, qui a le mérite de réchauffer et tonifier lors des journées maussades. L'absinthe confère un arôme unique : très différent de la fraîcheur mentholée, plus proche de notes balsamiques et légèrement épicées. Boire un thé à la chiba, c'est un peu comme savourer l'hiver marocain dans une tasse.
Enfin, il existe de petits secrets transmis ici et là qui prévoient l'ajout d'arômes supplémentaires au thé à la menthe. Par exemple, dans certaines régions du Maroc (notamment dans les villes impériales comme Fès et Meknès, ou lors de cérémonies particulières), on parfume parfois le thé avec quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger ou d'eau de rose directement dans la théière. Ces essences florales offrent un délicat parfum au thé, rendant l'expérience encore plus raffinée.
Une autre variante locale est l'utilisation d'herbes sauvages : dans les campagnes marocaines, la menthe est parfois accompagnée ou remplacée par des herbes comme la sauge, le thym sauvage, la verveine odorante (louiza) ou même des pétales de géranium citron, selon ce qui pousse dans cette région.
En plus d'être délicieux et convivial, le thé à la menthe marocain offre également divers bienfaits pour la santé grâce aux propriétés de ses ingrédients principaux, le thé vert et la menthe.
Souhaitez-vous recréer chez vous la magie d'un thé à la menthe marocain authentique ? C'est tout à fait possible, même si cela nécessite quelques précautions supplémentaires par rapport à un thé ordinaire.
L'une des erreurs courantes lors de la préparation du thé vert (et donc du thé marocain) est d'utiliser de l'eau bouillante et de laisser infuser trop longtemps, obtenant ainsi un goût très amer. Les Marocains, chez eux, font bouillir le thé, c'est vrai, mais ils le compensent avec beaucoup de sucre.
Si vous souhaitez un résultat plus équilibré même avec moins de sucre, il est conseillé de suivre la règle d'or du thé vert : utiliser de l'eau autour de 80-85°C et ne pas dépasser 3 minutes d'infusion effective. En pratique, lorsque vous remplissez la théière pour l'infusion finale, assurez-vous que l'eau n'est plus à pleine ébullition (il suffit de la laisser reposer une minute après l'ébullition) et, après avoir ajouté la menthe et le sucre, ne laissez pas bouillir sur le feu plus de 2-3 minutes.
Comme répété, les Marocains aiment le thé très sucré. Pour un palais non habitué, 5-6 cuillères à café de sucre par théière peuvent sembler énormes. Le conseil est : expérimentez. Essayez au moins une fois de faire le thé avec une dose proche de celle traditionnelle (peut-être 4 cuillères à café pour un demi-litre d'eau) et savourez-le chaud : vous découvrirez que la douceur fait partie intégrante du goût du thé marocain, arrondissant son acidité.
Ensuite, bien sûr, vous êtes libre de ajuster la recette selon vos préférences. Si vous souhaitez vraiment éviter le sucre raffiné, une alternative peut être de sucrer avec un peu de miel (même si ce n'est pas une coutume locale, cela peut apporter une touche agréable) ou de déguster le thé sans sucre mais dans ce cas, réduisez les temps d'infusion et la température.
Une partie du plaisir du thé marocain réside dans sa présentation et son partage. Si vous avez des invités ou souhaitez en profiter pleinement en famille, préparez un joli plateau avec votre théière et vos petits verres (même s'ils ne sont pas originaux, de petits verres à liqueur ou similaires feront l'affaire). Vous pouvez décorer le plateau avec quelques brins de menthe fraîche pour l'esthétique.
Lorsque le thé est prêt, versez-le doucement en essayant d'imiter (sans exagérer au début !) le service caractéristique en hauteur : levez la théière et versez dans chaque verre en un mince filet. Vous remarquerez qu'en procédant ainsi, une légère mousse de bulles se forme sur le dessus, signe distinctif d'un thé à la menthe bien préparé.
Bien qu'au Maroc, on le boive chaud même par 40°C, rien n'empêche de savourer un excellent thé à la menthe glacé lors de nos étés étouffants ! Pour préparer un thé marocain froid, vous avez deux options. La première : suivre la recette traditionnelle à chaud (peut-être avec un peu moins de sucre), laisser l'infusion refroidir à température ambiante puis la mettre au réfrigérateur, en la servant avec des glaçons et quelques feuilles de menthe fraîche.
La deuxième méthode, plus pour les connaisseurs, est l'infusion à froid : mettez le thé vert, la menthe et le sucre dans une carafe avec de l'eau à température ambiante (ou légèrement tiède) et laissez au réfrigérateur pendant 2-3 heures. Le résultat sera un thé froid délicat, sans traces d'amertume, à servir tel quel.
Vous voulez expérimenter quelques touches supplémentaires ? Même si elles ne sont pas canoniques, il y a de petites additions que vous pouvez essayer chez vous pour enrichir votre thé. Par exemple, une écorce de citron ou d'orange en infusion donnera une touche d'agrumes intéressante (au Maroc, on ajoute parfois de la verveine odorante pour une note citronnée). Ou bien une pincée de cannelle ou un clou de girofle dans la théière, pour un parfum épicé.
Une idée absolument traditionnelle : en hiver, essayez quelques feuilles d'absinthe (chiba) à la place de la menthe pour un thé différent et aromatique (si vous trouvez de l'absinthe en herboristerie). Vous aurez l'impression d'être dans un refuge de l'Atlas pour vous réchauffer !
Un bon thé marocain ne connaît pas de saisons : chaud en hiver ou glacé en été, la base reste toujours la même. Essayez le Thé Vert Special Gunpowder de Terzaluna et profitez de la fraîcheur de la menthe même pendant les journées les plus chaudes.
Dernier conseil, mais peut-être le plus important : pour un thé marocain vraiment mémorable, misons sur la qualité des matières premières. Un thé vert Gunpowder de haute qualité, avec des feuilles fraîches et bien travaillées, fera une énorme différence : il donnera moins de notes amères et plus de corps et de parfum à l'infusion par rapport à un thé de mauvaise qualité de supermarché. Il en va de même pour la menthe – elle doit être très fraîche, d'un vert éclatant et parfumée. Si les feuilles sont flétries ou noircies, elles dégageront un arôme terne.
Alors, procurez-vous un bon thé (dans les magasins spécialisés ou sur des sites fiables comme Terzaluna qui sélectionnent les meilleures récoltes) et achetez de la menthe fraîche chez le primeur juste avant de préparer le thé. L'eau, évidemment, de préférence légèrement minéralisée si celle de votre robinet a un goût étrange. En prenant soin de ces détails, je vous garantis que votre thé à la menthe fait maison pourra rivaliser avec celui bu dans une tente berbère ou dans un riad marocain !
En suivant ces conseils techniques mais aussi "philosophiques", la préparation du thé deviendra pour vous un agréable rituel quotidien. Rappelez-vous que la beauté du thé marocain réside aussi dans le partage : préparez-le pour vous mais aussi pour ceux que vous aimez, servez-le avec un sourire et profitez de ce moment de tranquillité et de chaleur humaine. Comme on dit au Maroc, Bssaha ! – à votre santé !
À ce stade, vous aurez compris que le thé vert Gunpowder est l'ingrédient clé pour obtenir un authentique thé à la menthe marocain. Alors pourquoi ne pas choisir le meilleur ? Sur Terzaluna, vous pouvez trouver le Special Gunpowder – un thé vert en feuilles de très haute qualité, le même utilisé dans la tradition marocaine – soigneusement sélectionné pour vous offrir une expérience en tasse vraiment excellente.
Il s'agit d'un Gunpowder originaire de Chine, travaillé selon des méthodes traditionnelles, avec des feuilles roulées à la main en petites perles brillantes. Lors de l'infusion, ces perles se "déploient" lentement, libérant une liqueur d'un jaune doré intense et d'une saveur pleine, légèrement fumée. Un Special Gunpowder fait vraiment la différence dans la préparation du thé marocain : ses notes prononcées se marient parfaitement avec la menthe fraîche et le sucre, sans être ni trop faibles ni excessivement amères.
Il se prépare avec du thé vert Gunpowder, de la menthe fraîche et du sucre en suivant un rituel précis. D'abord, on rince les feuilles de thé avec un peu d'eau bouillante (qui est ensuite éliminée), puis on ajoute dans la théière la menthe et le sucre et on remplit avec de l'eau bouillante. Le tout est laissé en infusion pendant quelques minutes (souvent en remettant la théière sur le feu). Enfin, on mélange le thé en versant un ou deux verres et en les reversant dans la théière pour bien mélanger et oxygéner, et on le sert en le versant d'en haut dans les petits verres. Le résultat est un thé chaud, sucré et parfumé à la menthe, à déguster en 3 verres consécutifs.
On utilise le thé vert chinois de type Gunpowder, appelé localement "Special Gunpowder". C'est un thé aux feuilles roulées en petites boules, au goût intense et légèrement astringent, qui se marie parfaitement avec la menthe fraîche. Un Gunpowder de bonne qualité, une fois infusé, dégage un arôme robuste qui équilibre la douceur du sucre et l'arôme de la menthe. En pratique, sans Gunpowder, il n'y a pas de véritable thé marocain !
Il est bénéfique à plusieurs égards : la menthe a des propriétés digestives et rafraîchissantes, aidant à mieux digérer et à soulager l'estomac gonflé. Le thé vert apporte de nombreux antioxydants qui combattent les radicaux libres, avec des effets positifs sur le cœur et le vieillissement. Il contient un peu de théine, donc il est légèrement stimulant : il aide à améliorer la concentration et l'énergie de manière douce, sans trop agiter. De plus, la menthe rafraîchit l'haleine et a un effet balsamique sur les voies respiratoires (la vapeur du thé chaud à la menthe peut soulager en cas de nez bouché). En général, boire du thé à la menthe est un plaisir qui allie goût et bien-être.
Au Maroc, il est simplement appelé "atay", ce qui signifie "thé" en dialecte local. Parfois, on se réfère à lui comme atây bi-nanâ (ce qui signifie "thé à la menthe" en arabe) pour spécifier la présence de la menthe. Pour plaisanter, comme mentionné, beaucoup l'appellent aussi "whisky berbère". Dans tous les cas, si au Maroc vous dites simplement "atây", tout le monde comprendra que vous parlez du classique thé vert à la menthe sucré.
En théorie, oui, on peut le préparer avec peu ou pas de sucre, mais il faut adapter la méthode. Le thé vert Gunpowder est en effet très amer s'il est extrait à chaud pendant longtemps. Si vous voulez un thé moins sucré, utilisez de l'eau autour de 80°C et une infusion courte (2 minutes) pour obtenir une liqueur plus délicate. De cette façon, il sera buvable même avec peu de sucre ou des édulcorants alternatifs. Gardez à l'esprit cependant que le goût traditionnel est décidément sucré : la forte douceur sert justement à équilibrer l'astringence du thé fort. Un compromis pourrait être d'ajouter seulement 1-2 cuillères à café de sucre (au lieu des 5-6 originales) et peut-être une feuille de stévia en infusion pour sucrer naturellement.
Nous espérons que ce guide vous a plongé dans la magie du thé à la menthe marocain, vous donnant envie de l'essayer immédiatement. D'une scène animée d'un souk à la tranquillité de votre cuisine, l'atay apporte avec lui un monde de tradition, de saveur et de bien-être dans chaque verre. Il ne reste plus qu'à vous souhaiter une bonne préparation et – comme on trinque au Maroc – Bəssaha wa raha (à la santé et au bien-être) !